Centre de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique à Tours
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La chirurgie dermatologique

La chirurgie dermatologique ou cutanée concerne la prise en charge des tumeurs bénignes cutanées et sous-cutanées (grains de beauté, kystes épidermiques, lipomes, etc…) et des lésions malignes (cancéreuses) de la peau (carcinome baso-cellulaire et spino-cellulaire). Elle permet de traiter préventivement des lésions potentiellement dangereuses ou seulement de retirer des lésions bénignes inesthétiques ou gênantes. Cette discipline comprend la chirurgie cutanée, oncologique et réparatrice. Elle est en plein essor car, du fait du vieillissement de la population, les cancers cutanés augmentent de manière très significative et leur traitement est le plus souvent chirurgical

La chirurgie des lésions cutanées


Certaines lésions cutanées bénignes peuvent nécessiter un traitement chirurgical, soit en raison d’un risque de transformation maligne, soit du fait de leur emplacement qui peut occasionner une gêne ou une irritation, ou tout simplement parfois pour une raison esthétique. C’est le cas des grains de beauté, des tumeurs mélaniques souvent liées à l’exposition solaire (taches de rousseur, lentigos) ; des lésions de l’épiderme comme les verrues, les condylomes ; des kystes développés aux dépens des cellules pileuses poils ou des glandes sébacés ou de lésions plus profondes localisées dans le tissu conjonctif (fibromes, lipomes).

Les tumeurs malignes concernent surtout les cancers de la peau. Le plus souvent, il s’agit d’un épithélioma baso-cellulaire ou spino-cellulaire, plus rarement de mélanomes. Ces tumeurs doivent être retirées pour obtenir une guérison complète. L’exérèse chirurgicale constitue le prolongement de l'activité de dépistage et de diagnostic des lésions cutanées à risque de cancer. Le principe de cette chirurgie des tumeurs cutanées malignes est d'enlever une zone de tissu sain en plus de la tumeur dénommée « marge de sécurité ». La taille de l’éxérèse doit donc être plus large que la lésion visible elle-même, pour être sûr que l'intégralité du tissu tumoral a été retirée. Les moyens de réparation employés sont la suture directe (lorsque la lésion est petite), la greffe de peau (prélèvement d’une partie de la peau ou de sa totalité sur une autre zone du corps), ou un lambeau (mobilisation de la peau adjacente à la lésion pour fermer le défect). Par rapport à la suture, la greffe et le lambeau sont réservés à des lésions de taille plus importante.  La lésion retirée est systématiquement analysée sur le plan histologique. Dans plus de 95% des cas, la lésion est bénigne et l’exérèse est complète, ce qui précisera le diagnostic et confirmera la totalité de l’éxérése

Cette chirurgie peut s’effectuer au cabinet sous courte anesthésie locale la plupart du temps.
Quand la lésion est plus volumineuse, elle s’effectue sous anesthésie générale et hospitalisation soit ambulatoire ou de 24 à 48 heures. Comme toute chirurgie des complications sont rares mais possibles. Les complications bénignes les plus fréquentes sont les malaises vagaux au moment de l'intervention sous anesthésie locale (qui se résout spontanément) et les saignements de la plaie opératoire dans les suites de l'intervention, notamment chez les personnes qui sont déjà sous traitements anti-coagulants. Les risques et les complications sont l’hématome, l’infection, la nécrose (en cas de lambeau et notamment s’il existe des facteurs de risques comme le tabac par exemple), la désunion cutanée,

Traitement des cicatrices


La chirurgie cutanée concerne également la reprise des cicatrices. Certaines cicatrices, parce qu'elles sont larges ou colorées ou tout simplement de mauvaise qualité, peuvent dans certains cas, être améliorées par une reprise chirurgicale. Le but est d'obtenir une cicatrice de meilleure qualité, plus fine, plus souple et donc plus discrète. Cependant, une cicatrice ne devient jamais invisible. Ce type d’intervention ne peut s’envisager qu’après une période de 12 à 18 mois, période nécessaire à toute cicatrice pour cesser d’évoluer et se stabiliser.
Pour de petites cicatrices, l'intervention peut avoir lieu au cabinet sous anesthésie locale. Sous anesthésie générale, pour des cicatrices plus importantes nécessitant une plastie cutanée. L’intervention dure environ 30 minutes et est peu douloureuse. Le soleil est contre-indiqué pendant une période de 12 à 24 mois.

La chirurgie dermatologique est de pratique courante et sûre mais des soucis d’ordre cicatriciel peuvent parfois survenir : hypertrophie, élargissement ou désunion. Plus rarement, des cicatrices chéloïdiennes rouges et boursouflées en permanence.