Centre de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique à Tours
6, rue Thérèse et René Planiol - 37540 - Saint Cyr-sur-Loire - Tél. : 02 47 05 38 46

Gynécomastie

Il s’agit d’un développement anormal de la glande mammaire chez l’homme. Elle apparaît à la puberté et régresse le plus souvent spontanément. Parfois elle persiste, réalisant un véritable petit sein.

Le sein de l'homme est réceptif aux stimulations hormonales comme celui de la femme si bien que certains hommes peuvent développer suffisamment de tissu mammaire pour avoir des seins qui ressemblent à ceux d’une femme.  La gynécomastie, c’est à dire l’hypertrophie mammaire chez l’homme est donc une pathologie assez fréquente. Elle est  bénigne et la plupart du temps sans cause réelle. Le bilan hormonal à demander systématiquement est le plus souvent normal. Il ne faut pas la confondre avec une simple adipomastie qui apparaît quand il y a surpoids ou obésité. Sa consistance n'est pas la même. En cas de doute, une mammographie ou une échographie fera facilement la différence.

Indications


La réduction mammaire peut être réalisée quel que soit l’âge du patient mais après la puberté. Seule la liposuccion associée ou non à une ablation chirurgicale permet de régler définitivement le problème. Le traitement chirurgical dépendra du degré de gynécomastie. Les cas mineurs peuvent être traités par liposuccion seulement, au moyen de petites incisions très discrètes. Les seins présentant des matières fibreuses, nécessitent une exérèse de tissus glandulaires résiduels, avec des incisions sous les aréoles. Enfin, les seins pendants peuvent requérir une gynécomastie plus sérieuse, avec ablation de la peau, engendrant des cicatrices plus importantes sur le pourtour de l’aréole et sous le sein. Dans certains cas, s’il y a gynécomastie et lipomastie, les deux interventions doivent être combinées. S’il y a une adipomastie on commencera par une liposuccion qui peut suffire à elle seule ; sinon on complétera par une exerese de la glande par une incision transareolaire ou periareolaire. En cas de ptose marquée, il faudra prevoir une cicatrice dans le sillon associée à une transposition de l’areole et du mamelon.

Gestes et voies opératoires


L’opération peut s’effectuer sous anesthésie locale ou générale, elle est peu douloureuse. Elle dure généralement de 60 à 90 minutes et nécessite une hospitalisation de 6 h à une journée sans nuitée, de jour sauf s'il ya un risque d’hématome. Les incisions sont refermées avec des sutures se résorbant par elles-mêmes. De légers pansements sont appliqués sur chaque sein, associés ou non à un drainage aspiratif.


Suites opératoires


Quelques jours après l’intervention, le patient peut généralement se déplacer sans douleur. On constate parfois un gonflement liquide pendant les trois premières semaines ainsi que des bleus pendant 15 jours. Le port d’un vêtement de compression peut être recommandé pendant quelques semaines jusqu’à ce que l’enflure et l’ecchymose diminuent. Les incisions seront rouges et les cicatrices peuvent rester roses pendant quelques mois suivant la chirurgie. Il est généralement possible de retourner au travail après 2 à 4 semaines selon l’ampleur de la chirurgie.


Complications


Les complications possibles reliées à la gynécomastie comprennent l’infection, des saignements, l’hématome, une altération de l’aspect du contour de la poitrine ou de l’aréole, une perte de sensibilité au niveau de l’aréole et une asymétrie. La reprise des activités physiques est permise après 4 semaines. Dans une très large majorité des cas, l’opération se déroule positivement et les suites sont sans incident. Les cicatrices periareolaires, surtout après réduction du diametre de l’arèole, peuvent rester très longtemps hypertrophiques.